L'Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics (ANRMP) a lancé respectivement les mercredi 14 et vendredi 16 décembre 2022 deux audits, le premier portant sur les marchés publics passés au titre de la gestion 2021 et le second sur l’état d’exécution des marchés des collectivités territoriales de 2002 à 2019.
Cette démarche s’inscrit pleinement dans ses prérogatives telles qu’inscrites dans l’ordonnance n° 2018- 594 du 27 juin 2018 portant création, organisation et fonctionnement de l'ANRMP. En effet, elle a pour mission « de réaliser des audits indépendants de la passation et de l’exécution des marchés publics et des contrats de partenariats public-privé et d’assurer le suivi de la mise en œuvre des recommandations avec les administrations concernées ».
Ces deux cérémonies ont été présidées par M. OUATTARA Oumar, Secrétaire Général de l’institution, qui a présenté le contexte de ces audits aux représentants des différentes autorités contractantes invitées pour l’occasion, en indiquant qu’ils s’inscrivaient dans le cadre de la bonne gouvernance dans notre pays.
Une sensibilisation a par la suite été effectué par M. ADOU Félix, Secrétaire Général Adjoint en charge des Études et Audits Indépendants, suivie d’un échange avec les participants, qui leur a permis de se confier sur leurs éventuelles appréhensions, mais également de lever toute ambiguïté sur les audits à venir, dans un cadre franc et convivial.
Quelques chiffres : l’audit de gestion 2021 concerne 36 structures dont 5 EPIC, 10 EPA, 7 SODE, 9 collectivités et 5 Ministères pour un total de 600 marchés sur 5.465 soit 10,98 % et pour un montant de 180 milliards FCFA.
L’audit de l’état d’exécution des marchés des collectivités territoriales quant à lui concerne soixante-quinze (75) autorités contractantes (collectivités) sur un échantillon de 3.000 marchés sur 13.475 soit 22,26 % pour un montant d’environ 310 milliards FCFA.
M. OUATTARA Oumar, a ensuite procédé au lancement officiel des audits, en rappelant aux autorités contractantes qu’ils n’étaient clairement pas à considérer comme des audits- sanction, mais plutôt comme des audits-conseil, dont le but est l’amélioration continue de la gestion des deniers publics.
LK/JT
